Le Germinal de l’infamie !

Publié le par Jaminagrobi

Publié par alterinfo.net


Le Germinal de l’infamie !
De Germinal, le calendrier républicain a fait le premier mois du printemps, donc l’époque de la naissance, de la renaissance, des bourgeons et autres jeunes feuilles. Il est l’annonciateur des beaux jours, de la joie de vivre. C'est le début des semences et des fêtes. Le jour et la nuit sont de durée égale. Les prairies et les champs sont souvent recouverts de fleurs. On lui associe l’amour et la jeunesse. Le poète le chante et le glorifie, le peintre l’immortalise.

De Germinal, l’auteur de « J’ACCUSE » a fait le symbole de la lutte, du combat pour la dignité humaine. Par ce roman, Emile Zola inscrivait déjà la révolution dans les chapitres de l’histoire moderne. Il y dénonçait l’exploitation de l’homme par l’homme. Il y plaidait la justice, l’égalité et la solidarité. Germinal sonnait le glas de l’oppression, la fin de la domination des plus forts sur les faibles.

Et aujourd’hui hélas, Sarközy de Nagy-Bosca en fait une infamie.

Au mépris de toutes nos valeurs acquises par le sang de nos parents, grands parents et ancêtre, un homme venu des abysses de l’obscurantisme, piétine la République et nous associe à un crime que nous ne saurons justifier auprès de nos enfants.

L’assassinat prémédité de centaines d’innocents du Peuple des Braves, piégés dans une souricière mise en place par ses géniteurs sionistes, ne lui suffisait pas ! Ce que le feu n’a pu anéantir, le Germinal l’achèvera, au nom de la France, en mon nom et au nom de mes enfants.

Et j’entends la voix de mon grand père. Elle me parvient de l’au-delà, depuis les tombes du sanctuaire de Verdun, alignées comme des soldats, prêts à livrer bataille encore une fois. Noyée dans des sanglots elle me murmure : «Ô mon petit, je t’en prie, ne laisse pas faire ça ! Serai-je mort pour rien ? ». Prière que chaque Français entend car il n’existe pas de citoyen qui n’aie au moins un ascendant tombé au champ d’honneur, mort pour la France, y compris nos concitoyens musulmans. A l’exception du Président de la République !

Oui la France se doit de dépêcher ses bâtiments de guerre, le Germinal et même le Charles de Gaulle, mais pas au large de Gaza pour meurtrir encore plus les Palestiniens. Nos navires doivent prendre position dans les eaux territoriales palestiniennes, volées par Israël pour signifier notre désaccord sur le massacre de tout un peuple. Nos marins ne peuvent pas se transformer en criminels de guerre, nous les voulons en boucliers protecteurs du droit, de la justice et des Palestiniens opprimés.

Plus prompt que tout le monde à se ranger aux côtés de l’état sanguinaire, Sarközy de Nagy-Bosca en oublie qu’il est d’abord le Président des Français et qu’à ce titre, toute attitude guerrière adoptée par lui doit se conformer aux principes républicains et à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen. En bafouant ainsi nos valeurs et les fondements de la République, il se met hors la loi et par conséquent il décrète lui-même l’illégitimité de sa personne dans la fonction qu’il occupe.

La France et ses enfants œuvreront, qu’il ne s’y trompe guère, pour qu’il ne figure point dans les manuels d’histoire si ce n’est dans les chapitres de l’infamie !

Dimanche 25 Janvier 2009
contact@anneau-de-sable.org

Publié dans Nouvel Ordre Mondial

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